Claude Noël

Je ne voulais pas devenir prêtre
Un témoignage de vie

Après vingt-huit ans d’étude, d’observation, et de vie en relation avec Dieu, j’ai la ferme conviction que Jésus-Christ est ce que nous avons le plus besoin aujourd’hui pour combler les désirs de nos cœurs.
J’avais 20 ans lorsque j’ai ouvert ma vie à Jésus pour l’écouter et le suivre en lisant la Bible. Aujourd’hui je ne peux plus garder ce trésor pour moi-même, il faut que je le partage à quiconque veut l’entendre, car Jésus m’a donné bien au-delà de mes rêves.
À 20 ans j’étais plutôt riche et heureux, mais vide et seul à l’intérieur. Je courais après tous les plaisirs possibles pour profiter au maximum de ma jeunesse, mais je me suis finalement épuisé. J’ai alors contracté une maladie appelée mononucléose. Le diagnostic médical révélait que j’avais 88% de cellules malades dans mon sang. Et quand j’ai vu l’inquiétude sur le visage du médecin, j’ai eu peur! De retour à la maison, seul avec moi-même, j’ai crié à Dieu, au ciel : «Guéris-moi! … et si tu veux me dire quelque chose, j’écoute…». J’étais devenu si faible, je perdais constamment du poids. Puis, deux semaines plus tard, sans l’aide de médicament, j’étais guéri et en forme. Mais j’avais oublié ma prière. J’étais enfin prêt à sortir dans les bars et c’est ce qui importait pour moi à l’époque. Un beau soir, je me rendais vers mon bar favori lorsqu’un garçon de mon âge me pointa du doigt, à la blague, en me disant Repens-toi! Choqué, je poursuivis mon chemin en raisonnant qu’il avait tort de se moquer ainsi de la religion, mais sans plus. Le lendemain je demandais à ma mère, une catholique romaine pratiquante, ce que voulait dire la repentance. Elle me donna alors le meilleur conseil de sa vie : -si Dieu t’appelle, il le fera de nouveau. Attends..! Mais … je ne voulais absolument pas devenir prêtre catholique romain! JAMAIS! La religion et toute cette vie qui me semblait plate à mourir, remplie de sacrifices, ne m’attirait vraiment pas, au contraire! Moi, je voulais mordre dans la vie, et non être mordu pour … «mourir»!
J’étais alors étudiant de premier cycle à l’Université Laval, à Québec, en sciences de l’administration, et ce en vue de me garantir un avenir confortable : obtenir un bon emploi, faire de l’argent pour pratiquer mes loisirs qui étaient la pêche et l’archéologie, entre autres, mais aussi en vue d’avoir une famille, et une belle maison à l’Ile d’Orléans sur le bord de l’eau, et quoi encore…, peut-être posséder un voilier; c’étaient mes rêves, quoi!
Mais Dieu continuait à me poursuivre sans que je le sache. Et c’est à l’université que j’ai rencontré quelqu’un qui m’a expliqué le résumé du message de la Bible. Il m’a partagé l’essentiel, c’est-à-dire que Dieu désirait entretenir une relation vivante et personnelle avec moi. Mais mon attitude d’indépendance ou de révolte à son égard l’empêchait de se faire connaître à moi. C’est pourquoi Jésus, le Fils unique de Dieu, avait dû venir pour vivre une vie d’homme juste et mourir à ma place afin de satisfaire la justice de Dieu. Jésus avait dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6). Enfin ce que je devais faire pour connaître Dieu était de confier ma vie à Jésus. Mais … je NE VOULAIS PAS DEVENIR PRÊTRE! Pouvais-je confier ma vie à Jésus sans devenir prêtre? OUI! C’était la première fois de ma vie que j’entendais cette bonne nouvelle! C’est alors que j’ai ouvert mon cœur à Jésus en lui disant : «si tu veux entrer dans ma vie, fais-le et montre-moi ce que tu veux. Sinon.., pas pires amis!» Revenu à la maison, j’ai ouvert la grosse Bible familiale, perdue sur une tablette du garde-robe. Puis, au rythme d’un chapitre par jour, en commençant par l’Évangile selon Jean et en demandant à l’Esprit de Dieu de me parler, j’ai commencé à lire. Et deux semaines plus tard, la lumière se fit dans mon esprit. Pour la première fois, j’avais des réponses raisonnables à mes grandes questions : pourquoi j’existe? où va le monde? Dieu, qui est-il? etc. J’ai alors vécu une véritable révolution intérieure. Toutes mes certitudes ont basculé. J’ai aussi vécu un bien-être jusqu’alors inconnu, une véritable libération intérieure. Pendant des années, j’avais été comme un homme assis dans une chambre fermée, pleine de noirceur, et la lumière venait d’entrer par une porte qui s’ouvrait pour la première fois. Et avec la lumière, aussitôt je me suis senti lavé de mes péchés, comme lorsqu’on lave un plancher avec un sceau d’eau. Ma vie commençait alors à avoir du sens : je voulais connaître ce Dieu d’amour et témoigner de ce que Jésus avait fait pour moi, car il remplissait mon vide et ma solitude par sa présence. Jésus avait raison lorsqu’il a dit : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi (Apocalypse 3.20)
J’ai alors découvert que l’Esprit de Jésus en moi était combien meilleur que la drogue, non seulement parce que le «trip» ne finit jamais (je le sentais aller plutôt en augmentant en réalité) et que ça ne coûte rien, mais surtout parce qu’il libère du besoin de s’évader. Jésus a même parfois écouté mes prières les plus folles… j’avais mis de côté mon attirail de pêche afin de prendre plus de temps avec Dieu pour mieux le connaître pendant une retraite dans le bois. En traversant un lac en canot, une truite énorme sortit de l’eau, mais comment la pêcher sans attirail? L’autre bout du lac, en marchant sur la rive, je trouvai un leurre tout rouillé, et j’ai prié : Jésus, donne-moi cette truite! Alors avec une branche d’arbre, une corde et mon vieux leurre, je me levai le lendemain pour passer à l’endroit où la truite avait sauté, puis CHUCK, la truite avait mordu. Mais comment la ramener dans le bateau? Basé sur mon expérience, c’était impossible. Pourtant! Ce fut la plus grosse truite mouchetée de ma vie : 24 pouces! J’ai alors compris comment les disciples avaient pu laisser tout pour suivre Jésus suite à une pêche miraculeuse. Et c’est aussi ce que j’ai fait. Pendant les années qui ont suivi, Jésus m’a comblé au-delà de mes rêves. Je pourrais en écrire un livre. Mais bref, je dois conclure. Suivre Jésus est une vie extraordinaire qui demande tout de nous. Ce n’est pas un bonheur passager, basé sur l’argent et les plaisirs. Beaucoup mieux, Jésus comble par une joie durable, une paix profonde, et une assurance de vie éternelle, basées sur la parole même de Dieu, la Bible. Et aujourd’hui je veux dire à tous : venez, vous aussi, et suivez Jésus à sa façon. C’est mieux que ce que vous pensez. Et il vous donnera aussi une vie abondante, sa vie en vous par son Esprit. Sa parole est certaine : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» Matthieu 11.28
«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» Jean 3.16
«Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.» Luc 19.10
Le nom de Jésus signifie : Dieu sauve. Jésus est le Dieu vivant qui sauve quiconque met sa totale confiance en lui aujourd’hui.
Dites-lui : Esprit vivant de Jésus, entre dans mon cœur, sauve-moi et pardonne mes fautes. Éclaire-moi dans la lecture de ta parole, la Bible. Je te reçois.
Vous pouvez correspondre avec moi si vous le désirez. Soit par courriel à l’adresse suivante : claudenoel777@gmail.com
Merci de m’avoir lu. Claude Noël